Lorsque j’arrive le soir dans la chambre, elle est assez sombre, les équipements sont assez défraîchis et cela ne fait pas penser à un 3*. Plutôt un petit 2*. On donne sur une ruelle en demi-sous-sol avec le trottoir à hauteur de torse. Une fenêtre à barreau et un grillage fin qui doit servir d’antimoustique ferme d’autant la vue. Les lits ont l’air confortables (et ils le sont) mais pour autant, seule la brosse à dent offerte dans un gobelet en plastique jetable permet de comprendre peut être comment il a réussi à décrocher une 3eme étoile. Mais le tableau virera complètement au cauchemar quand je m’appercevrai au bout d’un cycle de sommeil qu’il fait vraiment très froid (et assez humide), que l’air conditionné, dont on voit les circuit électronique du boitier de commande, ne fonctionne pas. Je rajoute les deux couvertures d’été mais avec le bruit de la ventilation de la Sdb qu’on ne peut éteindre, je mets à nouveau 2 heures à me rendormir grelottant, ( et étant pourtant un bon dormeur) Bref, l’hôtel Llar de capitans est à fuir, comme Ulysse aurait dû fuir le chant des sirènes (des 3*). Manifestement beaucoup l’ont fait, en tout cas ce soir la, il n’y avait pas foule ! Ayant eu la directrice au téléphone, elle a tout nié en bloc, me disant simplement que j’aurais du appelé car il y a un service 24/24 au téléphone, et qu’elle aurait pu me changer de chambre. Elle ne devrait tout simplement pas utiliser cette chambre. Ou la réparer. Un café m’a été offert en maigre compensation après que j’ai insisté lourdement.
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