J’y étais et ai été surprise d’entendre J’en viens et ai entendu exactement le même ressenti, chez une voyageuse, européenne mais non italienne, comme moi. C’est un lieu pour Italiens, essentiellement ; et depuis peu polonais. Genre Club méd. moyen de gamme pour groupes venus essentiellement d’Italie, on le sait. Mais ça s’appelle « dépaysement », à Mada. - Le cadre est splendide (l’île l’est. Les véritables propriétaires ont investi). La cuisine bonne. Les excursions permettent de ne se servir du lieu que comme pied à terre, où ne prendre en compte que les prestations sympathiques. Alors : — Un BRAVO immense AU PERSONNEL qui se casse en 4 pour satisfaire les clients. — Et un #ECOEUREMENT sans nom POUR LA DIRECTION, qui, elle, vampirise, maltraite les employés, en ne remettant, par exemple, pas les enveloppes de remerciement à partager à ce personnel - ex : on parle de 60 000 ariary (monnaie locale) pour 3 personnes, soit : 15 euros. Et ce n’est que l’histoire d’un jour. Un directeur gardant 15 Euros ! Est-ce un gag ?? Non. Un détail parmi mille ! Vomir en voyant ces types installés depuis des années là, à 10 000 km de leur Italie natale en crise, malmener « l’Altérité » qui trime en terre d’accueil, sans le travail de laquelle ils ne seraient rien, en traitant les natifs de Madagascar comme elle le fait. - Le mépris palpable, les ordres secs, VS la peur, en face, d’être jetés comme rien, parce que le patron peut tout et s’octroie ce « tout pouvoir », sur un bout d’île india-océane où le mot « colonialité » a encore 1 sens et 1 consistance. Il y a un code du travail dans ce pays. Ce directeur et son entourage, donc, semblent l’ignorer et profiter de l’après covid : doit de la terreur du chômage technique. C’est monstrueux, cette conscience en tant que client, de sentir chez l’employé d’en face, la certitude de n’être rien et de pouvoir être jeté sur un coup de tête du « boss ». Il serait bien que les « testeurs » des références que sont Trip Advisor, Le Petit Futé, et autres, y fassent un tour et écrivent sur ce point-là, inadmissible, pour que ça change, et qu’un peu d’humanité imprègne les veines de cette direction-ci (directeur et équipe gérante), ou mieux, de ses successeurs, qui sauraient peut-être mieux ce qu’humain et post-colonial, signifient. La clientèle italienne, elle, s’en fiche, de cette non humanité. Elle reste dans un entre-sou « normal » (??) et est axée sur son Italie exportée et le plaisir d’y retrouver plats, chants, langue et loisirs. Elle paie pour ça, en groupe. Peut-on lui en vouloir ? Un peu, à mon sens, oui. Elle est la clientèle cible. Elle permettrait de bouger un peu les choses ! Ce serait plus respirable & « juste » ! Humain !
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